Crimes à la cour des Médicis
Crimes à la cour des Médicis
Crimes à la cour des Médicis
1 saison2013Terminée
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Drame, Documentaire, Historique
Un siècle après leurs célèbres aïeux du quattrocento, les seconds Médicis règnent sur Florence, Sienne et les collines toscanes. Méconnue, cette branche cadette n'en a pas moins conspiré et prospéré au xvie siècle. A la mort de Cosme Ier, en 1574, le duché échoit à l'aîné, François Ier, féru de méthodes expéditives. Commanditant le meurtre de sa soeur Isabelle, François Ier de Toscane périt lui-même empoisonné, à l'instigation de son frère. Analysant des ­ossements retrouvés dans l'église San Lorenzo, à Florence, une équipe d'anthropo­logues identifie le squelette d'Isabelle de Médicis. D'autres chercheurs tentent de faire parler d'augustes poils de barbe. Despotes diaboliques, les derniers grands ducs de Florence n'ont jamais été aussi inoffensifs qu'ici, sous la forme d'osselets desséchés. Soumis aux exigences d'une reconstitution 3D, le crâne d'Isabelle, jadis vénus lettrée et mélomane, n'impressionne guère plus. Mêlant reconstitutions, propos d'historiens et datations scientifiques, cette évocation des gouverneurs toscans de la Renaissance tardive ferait presque passer les Borgia pour des agneaux. Les esprits sensibles se dispenseront des détails sur l'autopsie de François Ier, restituée selon les techniques du xvie siècle. Les plus téméraires guetteront la découverte de substances toxiques dans les viscères du souverain. — Hélène Rochette
Un siècle après leurs célèbres aïeux du quattrocento, les seconds Médicis règnent sur Florence, Sienne et les collines toscanes. Méconnue, cette branche cadette n'en a pas moins conspiré et prospéré au xvie siècle. A la mort de Cosme Ier, en 1574, le duché échoit à l'aîné, François Ier, féru de méthodes expéditives. Commanditant le meurtre de sa soeur Isabelle, François Ier de Toscane périt lui-même empoisonné, à l'instigation de son frère. Analysant des ­ossements retrouvés dans l'église San Lorenzo, à Florence, une équipe d'anthropo­logues identifie le squelette d'Isabelle de Médicis. D'autres chercheurs tentent de faire parler d'augustes poils de barbe. Despotes diaboliques, les derniers grands ducs de Florence n'ont jamais été aussi inoffensifs qu'ici, sous la forme d'osselets desséchés. Soumis aux exigences d'une reconstitution 3D, le crâne d'Isabelle, jadis vénus lettrée et mélomane, n'impressionne guère plus. Mêlant reconstitutions, propos d'historiens et datations scientifiques, cette évocation des gouverneurs toscans de la Renaissance tardive ferait presque passer les Borgia pour des agneaux. Les esprits sensibles se dispenseront des détails sur l'autopsie de François Ier, restituée selon les techniques du xvie siècle. Les plus téméraires guetteront la découverte de substances toxiques dans les viscères du souverain. — Hélène Rochette